Il y a deux jours, l’Union africaine s’est retrouvée à Addis-Abeba pour statuer sur une sanction ou non du Tchad suite à la prise de pouvoir par le Conseil militaire de transition le 20 avril dernier.
Même si la majorité des États membres étaient favorables que le CMT puisse conduire une transition de 18 mois, une poignée d’Etats se sont rangés pour une sanction contre le Tchad.
A défaut d’un consensus, la réunion a été reportée pour le vendredi 14 mai prochain.
D’ores et déjà, la conclusion du rapport du Conseil de paix et de sécurité annonce son soutien au CMT puisqu’elle estime que le changement intervenu au Tchad n’a rien d’anticonstitutionnel; il est dicté par une situation exceptionnelle de crise et il est donc ” un cas unique”, selon le rapport.
En somme, le rapport ne trouve pas que la mise en place du CMT est anti-constitutionnelle. Et les experts de justifier que “la Constitution tchadienne est muette sur la question de savoir qui doit prendre le pouvoir dans la situation où le Président de l’Assemblée nationale et son vice-président ont déclaré qu’ils ne voulaient, en aucun cas, prendre le pouvoir”
Ali Mahdi
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