C’est pour la seconde fois que l’ancien ministre de la santé et membre du bureau exécutif de l’Union nationale pour le renouveau et le développement (UNDR) bronche publiquement sur des décisions hautement politiques de son parti.
La première, il y a quelques jours, lorsque le parti se démarque du mouvement Wakit Tama et affiche sa désolidarité à la politique d’occupation des rues le 11 mai dernier. La seconde bien que connue hier a pris ses racines depuis l’entrée de l’UNDR au gouvernement de la transition du 9 mai dernier.
Selon une source proche de l’exécutif du parti, déjà la première bourde a été mal perçue par les responsables de l’UNDR et il a fallu une excuse publique du prof “grincheux” pour laver le linge sale de la famille à l’amiable. Mais cette seconde sortie tonitruante, à peine quelques jours de la première, semble être une “plaisanterie” de trop. Et il faudrait, donc, montrer la porte à ce militant “encombrant”, pas apparemment disposé à avoir la même lecture de l’intérêt suprême du parti. La politique est différente de l’activisme. C’est probablement le message qui sous-tend cet exit du prof.
Ali Mahdi
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