Un agent de DGSSIE créé un conflit foncier dans le village Bombay

Le village Bombay est situé à 45 km de Ndjamena et à 5 km de Yaroua Bakta, dans la sous-préfecture de Maï ache, son chef canton actuel est Kachalla Boukhari Kolol fils du défunt canton Boukhari Kolol.

Et c’est là j’ai acheté une parcelle avec le Boulama Mourie en vue d’en faire un groupement d’agriculture.
Et nous avons monté ce groupement qui compte près de 100 membres, où nous pratiquons diverses cultures pendant. Cela est arrivé depuis près de 17 ans.

Il y a de cela peu de temps que débarquait en hôte paisible chez-moi le colonel Abakar Erdinga, membre imminent de la DGSSIE.

Je l’ai chaleureusement accueilli comme en étant un hôte de marque, un frère vu que nous parlons la même langue.
Et puis le colonel Abakar Erdinga a demandé une parcelle dans laquelle il voulait y cultiver, chose que j’ai accepté et lui ai généreusement empressé d’accorder la parcelle demandé.
Au fil du temps le colonel Abakar Erdinga s’est habitué aux gens du village et a fini par se marier à la fille du chef du village Mourie.
Et quelques années après le décès du chef de village Mourie et de son fils, étant le seul garçon de la famille et vu qu’il est le gendre du défunt chef de village, le colonel Abakar Erdinga avec l’aide et la complicité de sa belle-mère il s’est autoproclamé chef du village et de facto proprio de la terre et de toutes les parcelles, y compris ceux vendu par le défunt devant témoin et avec tous les papiers nécessaires.
Et sur ce, depuis 9 ans que le colonel Abakar Haki Issa alias colonel Abakar Erdinga nous a empêché de viabiliser nos parceller et pratiquer l’agriculture.
Et dire que le sieur Abakar Erdinga colonel de son état et membre de la DGSSIE est venu nous trouver et je l’ai accueilli en hôte respectable.
Comment peut-on retourner sa veste si rapidement et afficher une telle ingratitude à l’égard de ces propres frères et bienfaiteurs?

Après son mariage avec la fille du chef de village Boulama Mourie , et le décès du Boulama et de son fils il s’est autoproclamé chef et étant milliaire garde présidentielle comme il aime a le répéter a qui voulait l’entendre et menace qui il veut.
Dire que à son arrivé il m’appelait << oncle >> et que voilà maintenant il se retourne contre nous pour nous chasser de notre parcelle, parcelle connue de tout le monde que nous occupions depuis pratiquement 17 ans.
Comment peut-on empêcher une centaine des gens de cultiver pour nourrir leur famille depuis 9 ans et cultiver soi-même avec des buldozers tout seul?
Juste parcequ’on est milliaire et puissant membres de la DGSSIE.
À son arrivée.
Quand j’avais acheté la parcelle avec le défunt Boulama Mourie et il l’avait même fait venir chez nous le chef de canton le défunt Boukhari Kolol.
Le chef de canton a fait le déplacement pour visiter le terrain et l’attribuer à notre groupement devant les témoins.
Comment comprendre qu’un colonel de l’armée de son état dans ce moment d’incertitude puisse s’autoproclamer chef de village avec la complicité de la femme du défunt chef de village pour nous empêcher d’entre dans notre droit et d’exercer notre agriculture dans notre parcelle du groupement. Pendant que le CMT s’atèle et fait tout pour réunir les Tchadiens pour le dialogue national inclusif.

Bien que nous avons porté plainte à la justice et nous avons gagné le procès, la justice nous a envoyé un huissier et des gendarmes pour nous permettre d’entrer dans nos droits. Mais le colonel n’a rien voulu entendre, y a que lui qui pouvait cultiver dans la parcelle de groupement.
Et il nous a chassé nous autres le huissier et les gendarmes. Et quand mon fils l’avais appelé ce matin pour lui dire que ce qu’il nous fait n’est pas bien, il lui clairement dit que si jamais il mettais les pieds dans la parcelle, il ne mangerai pas la nourriture de sa mère ce soir.

Cela sous-entend clairement qu’il le tuerais. Il n’avait pas commencé ces menaces qu’avec lui. Déjà par le passé il m’avait menacé personnellement avec une arme à la main de me tuer et que personne ne pouvait rien contre lui.
A part notre parcelle il a déjà récupéré plusieurs autres parcelles que le premier proprios ont dû l’acheter pour la seconde fois et ceux qui n’avaient pas les moyens pour l’acheter une deuxième fois n’ont que leurs yeux pour pleurer les pauvres pères des familles…

Chose étonnante dans un État de droit.
Ce colonel Abakar Erdinga a décidé avec la complicité de sa belle-mère Mariam la mère de sa propre femme de se faire du beurre sur les paisibles citoyens. Aussi il s’est marié en seconde noce avec la sœur du chef de canton Kachalla Boukhari Kolol fils du défunt Boukhari Kolol qui lui accorde une certaine bienveillance.
Et ainsi Le colonel Abakar Erdinga s’est assuré la bienveillance des deux chefs coutumiers avec ces deux mariages contractés.
Il y a 5 ans quand il m’avait menacé à main armée devant témoin me disant carrément dit qu’il est de la DGSSIE et a sorti un talkie walkie pour me dire qu’il est entrain de parler avec les gens de la présidence pour m”intimider et qu’est-ce qu’un agriculture comme moi puisse faire contre lui, colonel tout puissant.
Et dire qu’il y a 11 ans a son arrivé je l’avais accueilli en hôte et lui ai accordé la permission de cultiver sur la parcelle de notre groupement et que voilà il cherche a s’en approprier pour lui tout seul.
Nous lançons un appel pressant au gouvernement et au président du CMT de nous venir en aide pour nous débarrasser de ce colonel de l’armée, et nous permettre nous membres du groupement afin qu’on puisse cultiver et nourrir nos familles.
Si le colonel Abakar Erdinga a des preuves qui démontre de manière irréfutable que cette parcelle est à lui , il la présente et ont lui laisse le terrain sinon il nous laisse travailler tranquillement.
Ça fait déjà neuf ans que nous avons essayé tous les moyens possibles à notre disposition et inimaginable pour le raisonner, même qu’on a formé un comité familiale de médiation pour nous aider à résoudre le problème mais en vain.
Ce colonel Abakar Erdinga est sans cœur. Nous sommes fatigués et nous avons besoin de l’aide du Président du CMT le général de corps d’armée Mahamat Idriss Déby qui est le chef suprême des armées pour nous aider à raisonner le colonel Abakar Erdinga.

Comment comprendre que dans cette phase de transition composée de 15 généraux qui composent le CMT garant de la Sécurité publique n’arrive pas à assurer la sécurité nationale?
Et dans ce moment que traverse notre pays où on parle de dialogue et réconciliation un autre militaire empêche l’existence à une pauvre population rurale et cultivateur de travailler.
Quel paradoxe ! Nous espérions de tout cœur que notre message puisse atteindre qui de droit qui pourrait nous aider prestement.

Pour le groupement Ébériya Alhadj Brahim Moussa

www.tchadmedia.com
tchadmedias@gmail.com
Tél : 6857 7434 / 9612 1444