“La répression des médias met les journalistes en danger,” Abdramane Koulamallah, ministre de la communication.

L’Union des Professionnels de la Presse de l’Afrique Centrale (USYPAC) tient depuis ce mardi 25 janvier 2022 une conférence à N’Djaména.

C’est le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement Abdramane Koulamallah qui a lancé les activités.

Venus des pays d’Afrique centrale, les professionnels des médias vont s’échanger sur des différentes thématiques dont le thème choisi pour cette conférence est ”média, paix et sécurité en Afrique centrale.”

Le président de l’Union des Journalistes du Tchad (UJT) Mahamoud Abbas a rappelé que l’USYPAC est un regroupement des journalistes professionnels des pays de l’Afrique centrale qui a pour objectif de défendre les intérêts moraux et matériels des droits des journalistes.

Ses missions consistent entre autres à traduire les faits et les motions au profit du développement de la presse de l’Afrique centrale.

Selon le président de la Fédération Africaine des Journalistes (FAJ), Alsadig Ibrahim Ahmed, les journalistes subissent toute forme d’arrestation, d’emprisonnement et de tuerie liés dans l’exercice de leur fonction. Pour y pallier, les hommes de presse doivent faire preuve de solidarité et de confiance, rappelle-t-il.

Présent à la cérémonie, le Secrétaire général de la Fédération International des Journalistes (FIJ) Anthony Bélanger, la sécurité des journalistes est menacée. Il rappelle que les statistiques des journalistes tués dans le monde sont très grandes.

Le président de la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA) Dieudonné Djonabaye, la communication est libre au Tchad. Car selon lui, les médias jouent un rôle prépondérant dans la gestion et prévention de conflits. C’est pourquoi il appelle les journalistes au traitement objectif des informations.

Lançant les activités, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Abdramane Koulamallah a rappellé que les médias jouent un rôle important dans la vie sociale. Il a par ailleurs exhorté les journalistes à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leur fonction.

”La répression des médias met les journalistes en danger. Aujourd’hui au Tchad, les journalistes sont traités comme des bons à rien. Le Tchad dépendra toujours de la liberté d’expression. Le gouvernement doit accorder une importance particulière aux hommes de médias,” a déclaré Abdramane Koulamallah.

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