Cette formation initiée par le Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI) avec l’appui de l’Institut International d’Appui aux Elections et à la Démocratie (IDEA) a pour objectif principal de renforcer des capacités des médias en ligne.
C’est dans l’optique de les amener à promouvoir le vivre ensemble, leur permettre de véhiculer le message de paix et des informations qui n’incitent pas à la haine en ce temps de transition. Car rappelons que les médias en lignes sont les moyens de transmission rapide de l’information.
Cette formation qui durera 2 jours a vu la présence des plus hautes autorités du pays, des journalistes venus des autres contrées du pays ainsi que certains responsables des médias.
A travers cette session, le CODNI veut impliquer les médias dans le processus d’un dialogue apaisé.
M.Touroumbay Joffrey, premier intervenant a centré sa première intervention sur les cadres juridiques et institutionnels de la presse en ligne.
Pour lui, ce sont les conditions que la HAMA et les juridictions exigent pour l’existence et le fonctionnement d’un journal.
Les infractions de presse au Tchad était son deuxième point d’intervention.
«Tout journal ou organe de presse est le seul responsable de ce qu’il diffuse et doit s’assumer en cas de diffamation,» a-t-il expliqué.
Pour le deuxième intervenant Bétel Miarom, il a accentué sa communication sur le discours de haine dans les médias. Il indique que ceux-ci doivent veiller sur tout ce qu’ils diffusent. Ils doivent éviter d’inciter les citoyens à la haine, ni donner leur voie pour servir à un groupe de personnes de s’attaquer.
Sa dernière intervention était axée sur le code d’éthique et de déontologie du journaliste tchadien.
Pour lui, les médias doivent respecter ce code qui est comme un moyen de régularisation.
Nerolel Mbainaissem
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