Depuis les manifestations antifrançaises du 14 et 15 mai le microcosme sociopolitique Tchadien est on ne peut plus tendu.
Cinq leaders de la société-civile arrêtés pour des actions citoyennes.
A cette allure, sans vouloir être prophète de malheur, mais point n’est besoin d’être devin pour annoncer un climat des plus crispés dans les jour à venir. En effet, les postures maximalistes, du pouvoir d’un côté, et des acteurs de la société civile de l’autre, incline à penser que la quiétude sera difficilement au rendez-vous, chaque camps refusant de mettre de l’eau dans son vin.
Quant au pouvoir, non seulement il clame l’inexistence des bases militaires Françaises, mais affirme également que mettre les maux qui freinent fameusement le décollage du Tchad sur le compte de cette dernière, relève d’une lecture erronée de la situation.
Tandis que les figures de proue des ces manifestants soutiennent tout le contraire.
Ils disent haut et fort que les bases militaires françaises sont bien installées au Tchad et à l’Insu du peuple souverain ( puisque n’ayant pas obtenu l’aval du CNT qui fait office du parlement et donc représente le peuple). Aussi ces manifestants, du moins certains d’entre eux, avancent-ils que les problèmes politique, économique et social auxquels le pays est confronté, sont indiscutablement imputables à l’ex-puissance coloniale.
Dans ces conditions, tout incite à croire que l’on s’achemine vers une impasse.
La question qui taraude tout esprit lucide, c’est à qui profiterait ce blocage?
Au pouvoir ou aux acteurs de la société civile?
Incontestablement pas au peuple qui voit de jour en jour son quotidien dégradé.
Face à cette situation, comment entrevoyez- vous l’évolution de la situation dans les prochains jours?
Quelle posture aimeriez- vous voir les protagonistes adoptées?
Quelle solution proposez-vous pour empêcher le pays d’être entraîné dans une situation ingérable?
Voilà autant de questions sur lesquelles la rédaction attend vos contributions.
A vos claviers…
La Rédaction
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