Société | Internet au Tchad: entre mauvaise qualité et complicité de l’ARCEP ?

Au Tchad, le secteur de la téléphonie mobile a connu une croissance rapide ces dernières années, avec deux acteurs majeurs sur le marché : Moov et Airtel. Cependant, la qualité de leurs réseaux internet laisse à désirer et par conséquent suscité de nombreuses préoccupations parmi les consommateurs. Les utilisateurs se plaignent de la lenteur des connexions, des coupures fréquentes de leurs réseaux ces derniers temps.

Moov Africa qui s’est longtemps vanté de sa rapidité et de sa fiabilité semble peiner à maintenir ses promesses. Les clients rapportent des déconnexions intempestives lors des appels et des difficultés à accéder à des services en ligne essentiels. De même, Airtel, autre géant du secteur, n’échappe pas aux critiques. Bien que sa couverture soit plus étendue, la saturation du réseau pendant les heures de pointe pose un réel problème.

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) devrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration de cette situation. Malheureusement, depuis quelque temps, elle semble moins réactive face aux plaintes des utilisateurs. Ce silence est préoccupant et soulève des questions sur l’engagement de cette institution à défendre les droits des consommateurs.

Dans un contexte où la connectivité est devenue essentielle pour le développement personnel et professionnel, il est impératif que Moov Africa et Airtel prennent des mesures concrètes pour améliorer la qualité de leurs services. Et pendant ce temps, l’ARCEP doit se rappeler qu’un bon régulateur ne peut rester inactif face à ces maux persistants.

 

Taha Gamaradine Taha