Tchadmedia reçoit le jeune écrivain Mahamat Adoum Maï Seid, auteur du livre “,Jeune Campagnard “, ce 24 mars


Politologue en herbe, Mahamat Adoum Maï Seid nous amène, à travers son ouvrage, à touche du doigt les limites d’une bonne gouvernance lorsque certains fondamentaux passent en sourdine. Et ces fondamentaux sont entre autres, l’éducation, la cohabitation pacifique, l’innovation versus suivisme, etc.
Le natif de la zone pétrolifère du Kanem est loin d’être insensible au rouleau compresseur du Coronavirus auquel le monde entier fait maintenant face. A l’instar du jeune romancier tchadien Ozias Eleke, Mahamat Adoum Maï Seid a aussi ce remède précieux pour nous:” rester chez soi”. Il a accepté de se prêter aux questions de votre journal en ligne.

Tchadmedia : Bonjour monsieur. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Mahamat Adoum Maï Seid: Merci Tchadmedia de m’avoir donné l’occasion de présenter mon chef d’œuvre. Je suis Mahamat Adoum Maî Seîd, étudiant en master en Droit public fondamental à l’Université de Dschang au Cameroun à la faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Aussi je suis le président fondateur du Club de la Littérature Plume de Toumai de Dschang et Coordinateur de l’ASJT de Dschang.

TM: De quoi parle-t-il, votre livre

MAMS: Mon livre “Jeune Campagnard” parle de plusieurs thèmes entre autres, attitude de la jeunesse, mutation de l’attitude, traitement d’apprentis d’école par les tutrices, amour unilatéral, suivisme aveugle, éducation de base, la cohabitation pacifique, mauvaise compagnie, baisse de niveau, abandon de l’école, perversité, destin.

TM: Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire cet ouvrage ?

MAMS: Les éléments déclencheurs ou mes motivations sont pléthores. Il faut comprendre que chaque écrivain écrit parce qu’il y a des tares dans la société, dit-on. J’ai écris pour dénoncer, informer et sensibiliser sur des maux qui minent la société. J’ai écris aussi pour m’immortaliser, c’est pourquoi je dis dans mon livre que « Exister, c‘est exister par le biais de ses écrits et sa descendance ». 

TM: Quels conseils avez-vous à prodiguer aux jeunes tchadiens qui souhaitent un jour s’essayer dans l’écriture ?

MAMS: Mes conseils aux futurs aspirants d’écriture sont les suivants : il faut lire et écrire, si possible, tous les jours. Il faut se rapprocher des personnes expérimentées et de sources crédibles. Surtout il faut avoir confiance en soi et surmonter toutes sortes de peurs, d’appréhensions, etc.

TM: Où avez-vous édité votre ouvrage et à quel prix?

MAMS: J’ai édité mon livre aux Editions Toumai au Tchad, en octobre 2019. Ill est déjà disponible à la libraire La Source au prix de 5000 FCFA.

TM: Le monde et le Tchad vivent un moment difficile due à la pandémie de Coronavirus. Quels conseils donneriez-vous au public tchadien?

MAMS: Le Coronavirus est une pandémie qui fait couler tant d’encres et de salives depuis décembre 2019. C’est une maladie dangereuse qui a arraché plusieurs vies. A cet effet, je conseille mes compatriotes à respecter les consignes données par les médecins parmi lesquelles éviter de saluer par les mains, porter des cache-nez, se laver les mains avec du savon, rester chez soi, etc. respectons-les !

TM: Merci.

MAMS: Merci Tchadmédia pour l’occasion donnée. J’en suis infiniment reconnaissant.

Interview réalisée par Moustapha Hamid
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