Dans un communiqué de presse rendu public le 27 juin 2020 et signé de son Coordonnateur Sosthène Mbernodji, le Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés s’étonne que des agents de la Télé-Tchad sont arrêtés en lieu et place de l’auteur d’un faux document publié sur les réseaux sociaux, il y a deux presque deux mois.
Le MCPL demande la libération “pure et simple” de ces journalistes.
Tchadmédia vous reproduit ci-dessous le communiqué de presse du MCPL.
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MOUVEMENT CITOYEN POUR LA PRÉSERVATION DES LIBERTÉS
BP 4296–Tél. (+235) 66 37 71 05 N’Djaména (Tchad)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°003/MCPL/BE/2020
Depuis deux (02) mois, deux journalistes de la télévision tchadienne (TVT) à savoir Granga Tcham Irima et Tchoroma Abdérahman sont écroués à la maison d’arrêt d’Amsinéné (N’Djaména). Ils sont accusés d’association de malfaiteurs informatiques, faux et usage de faux et trouble à l’ordre public.
En effet, un faux décret instituant un couvre-feu circulait sur les réseaux sociaux au mois d’avril, largement partagé par de nombreux internautes tchadiens. Curieusement, ce sont les deux journalistes qui sont arrêtés et placés sous mandat de dépôt après leur audition à la police judiciaire.
On s’étonne qu’à l’ère de la technologie de pointe où l’on a toutes les possibilités de retrouver le premier internaute qui a publié un document ou une photo, ainsi que sa localisation et son authenticité, l’Agence Nationale de Sécurité Informatique et de Certification Electronique(ANSICE) n’a pu retrouver le vrai auteur supposé du fameux faux décret. Par conséquent, il ne sert à rien de maintenir ces journalistes en prison.
Le Bureau exécutif du Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) demande la libération pure et simple de Granga Tcham Irima et de Tchoroma Abdérahman. Car, la place des journalistes n’est pas en prison.
Fait à N’Djaména, le 27 juin 2020
Le Coordonnateur
Sosthène Mbernodji“
tchadmedias@gmail.com
Tel: 9558 7001/6828 7682