L’activiste tchadien Abel Maina a perdu un être cher. Adoum Abakar Moustapha Malloumi est pour lui plus qu’un ami. Un frère, selon ses propres mots. Assassiné en 2006, son meurtrier court toujours mais le coeur d’Abel Maina ne cesse de saigner. Tchadmedia vous reproduit le témoignage de cet ami inconsolable accompagné de la photo d’Adoum Abakar…
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CETTE DATE DU 11 SEPTEMBRE
Frère Adoum Abakar Moustapha Malloumi, je ne cesserai de te pleurer et je te pleurerai toute ma vie.
Ce 11 septembre 2006 tu as été froidement assassiné par un lâche appartenant à la police nationale à ton domicile
Tu es entré brièvement dans ma vie mais tu m’as tellement appris à connaître le Tchad et surtout l’engagement dans le militantisme et l’activisme politique.
Abba adoum, tu as été plus qu’un simple frère pour moi jusqu’à cette tragique mort ce jour du 11 septembre.
Jusqu’aujourdhui, je m’en veux de ne pas avoir quitté la radio Ngato FM pour te rejoindre au restaurant Al Hadiga où tu m’attendais de 17h à 21h en compagnie de Fleur Siri pour discuter du CAMOJET que nous avions co-cree avec Ousmane Mahamat Zene et d’autres jeunes.
Je m’en veux parce que je me dis que si j’étais venu vous retrouver, on serait resté encore plus de temps et que tu ne serais pas mort 3h plus tard.
Mon frère, je te pleure encore et je te pleurerai encore toute ma vie.
J’espère qu’un jour, dans un Tchad libre, l’on se souviendra de toi et de ton combat pour la jeunesse Tchadienne.
Adoum, merci de m’avoir tant appris et surtout par ta mort, tu m’as donné la force de me battre pour la justice au Tchad. Je ne pardonnerai jamais ce régime sanguinaire et je ne trahirai jamais notre promesse.
Chaque combat que je mène et que je menerai, ce serait pour toi mon frère.
Tu me manques frère.
Abel Maina “
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