Les médiateurs agro-pastoraux, les autorités administratives et les partenaires techniques et financiers autour de la table pour échanger sur la prévention et la résolution des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles et la transhumance. Ceci pour faciliter le dialogue entre les communautés, les autorités et les partenaires pour la prise en charge des besoins en développement identifiés par les médiateurs agro-pasroraux afin de compléter leurs efforts de médiation.
L’assistant chargé des opérations dans les pays du G5 Sahel du centre pour le dialogue humanitaire, Brahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a indiqué que la résolution des conflits agriculteurs et éleveurs passent par la sécurisation des activités du monde rural dans un climat de paix, d’entente et de solidarité. “Il y a lieu de renforcer les mécanismes des résolutions des conflits et cela passe par le développement de la concertation à tous les niveaux” a ajouté Brahim Ibni Oumar Mahamat Saleh.
Le ministre de l’élevage et des productions animales, Ahmat Mahamat Bachir a quant à lui salué à sa juste valeur l’initiative du centre pour le dialogue humanitaire au sahel. “Je demeure convaincu que si nous trouvons des solutions pratiques aux problèmes identifiés par nos communautés locales, nous pourrions réduire considérablement la conflictualité entre les exploitants des ressources naturelles mais aussi et surtout ramener la paix et la cohésion sociale au sein de nos communautés” a laissé entendre Ahmat Mahamat Bachir.
A l’issue de la rencontre, les participants ont formulé des recommandations en vue d’éviter les conflits agriculteurs et éleveurs. Il s’agit d’améliorer le cadre légal de gestion des ressources naturelles, de la gestion des couloirs de transhumance etc.
Rappelons que le projet “médiation agro-pastoral” est un projet pilote qui œuvre dans les provinces du Lac et du kanem.
Mahamat Ahamat
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