Sur instruction du Maréchal du Tchad lors de son récent passage au Mayo-Kebbi Ouest, la Société Nationale de Ciment (SONACIM ) a repris ses activités. A peine un mois de production, là voilà menacée de refermer ses portes. Et pour cause, selon son Directeur Général Hamat Issakha Diar, une ordonnance de saisie de ses bien par un tribunal camerounais.
Le DG Diar explique qu’un certain Hassaballah Hassan Syar responsable de la Société de Carrière (SOCA), une entreprise sous traitante de la SONACIM, a obtenu une autorisation de saisie conservatoire sur des biens de la SONACIM à destination du Tchad via Touboro (frontière Tchad-Cameroun ). Ces biens, poursuit le DG Diar, sont entre autres des sacs d’emballage de ciment, des gypses, des briques réfractaires, de four rotatif, de fioul lourd, des explosifs destinés à l’exploitation de carrière.
Hamat Issakha Diar estime que si une solution n’était pas trouvée dans un bref délai, l’usine risque de s’arrêter encore pour pénurie des matériaux de production.
Le DG trouve la situation inadmissible surtout que le litige a été déjà tranché au profit de la SONACIM par le Tribunal des Grandes Instances de Pala.
Se sachant désavouée par la justice, la SOCA est allée négocier avec un tribunal camerounais une ordonnance de saisie, alors que les deux parties en litige ont leur domicile sur le territoire tchadien, indique le DG de la SONACIM.
Nenbé Nestor Galandi, Correspondant à Pala
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