Le 11 Avril prochain les Tchadiens iront aux urnes pour choisir le candidat qui portera la destinée du pays pour les 6 prochaines années. À seulement 48h de la fin de la campagne électorale présidentielle, chaque candidat se penche vers les militants pour avoir leur dernière confiance.
La campagne électorale qui s’achève bientôt a surtout été marquée par des promesses aux différents démembrements de la représentation des formations politiques à travers les contrées du pays et avec à la clé des programmes politiques vivement accueillis par chaque électorat.
C’est pourquoi depuis quelques jours chaque candidat se confie à quelques médias internationaux et étrangers en l’occurrence RFI pour présenter et défendre son programme politique.
Répondant aux questions de RFI, le porte parole du MPS Me Jean Bernard Padare a défendu le bilan de son parti qu’il trouve plutôt positif comme le prétendent certains opposants qui, eux n’ont rien proposé de concret aux Tchadiens au cours de leurs passages dans quelques provinces du pays.
Il notifie que le candidat du consensus s’appuie sur un programme au tour de 3 grands axes à savoir : la paix et la sécurité, la solidarité et le développement du Tchad.
Jean Bernard Padare n’a pas perdu de vue l’appel des opposants, des responsables de la société civile et des syndicalistes pour des actions afin de boycotter le scrutin du 11 avril. Il martèle que l’opposition au lieu de faire des contre-propositions au candidat du consensus, préfère lancer des appels à la désobéissance pour rendre le Tchad ingouvernable et déstabiliser les institutions de l’État. Il déplore les attitudes de ceux qui aspirent un jour prendre la destinée du pays. ”Ces opposants au pied d’argile sont en porte à faux avec les principes démocratiques dans un État de droit comme le Tchad”, déclare-t-il.
Sur le plan économique, le porte parole du MPS note que le bilan du candidat du consensus est de plus en plus élogieux, puisque le Maréchal du Tchad a tout d’abord passé plus de dix ans à ancrer la démocratie, la paix et la sécurité, le chef de l’État s’est investi à construire une économie résiliente et stable. ”Le Tchad est l’un des pays le moins endetté de la sous-région”, répond Jean Bernard Padare.
Évoquant la question des droits de l’homme comme prétendent certaines organisations des droits de l’homme qui les trouvent bafoués, Jean Bernard Padare répond : ”C’est parce que le Tchad est un pays de droit quoi qu’on en dise. Les droits de l’homme, la démocratie sont consacrés dans la constitution tchadienne. C’est justement parce que le Tchad est une démocratie et un État respectueux de droit que le gouvernement ne peut tolérer l’anarchie et le désordre qui sont contraire du droit”.
Teyane Bertrand
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