Chaque jour, le tronçon Dembé-Ghazala met à rude épreuve les usagers qui l’empruntent. Ces routes, marquées par des nids-de-poule, un goudron recouvert de sable et une dégradation avancée, transforment le moindre trajet en véritable parcours du combattant.
Malgré un programme de colmatage des routes lancé il y a de cela quelques mois à N’djamena par les autorités en charge de l’entretien routier, ce tronçon semble avoir été laissé pour compte.
“L’État doit trouver une solution pour réparer cette route. Elle constitue un danger, notamment les accidents causés par les nids-de-poule”, déplore un passager.
“Nous avons crié plusieurs fois pour demander l’entretien de cette route, mais personne ne nous écoute. Nous sommes désespérés”, affirme un clandoman.
Les habitants appellent à des mesures urgentes, mais surtout à des solutions durables. Pour eux, les simples colmatages ne suffisent pas.
“Ce tronçon a besoin d’un réaménagement complet. Colmater, c’est temporaire, et tout finit par se dégrader à nouveau”, insistent-ils. Leurs voix dénoncent une répétition de réparations superficielles qui ne font qu’accentuer, à long terme, la fragilité des infrastructures routières.
Une route en bon état, c’est aussi garantir la sécurité des usagers, réduire les coûts liés aux accidents et à l’entretien des engins.
Face à cette situation, les usagers exhortent les autorités à repenser leur stratégie. Une politique d’aménagement robuste qui met l’accent sur la durabilité et la qualité est nécessaire pour redonner espoir à la population.
Le tronçon Dembé-Ghazala est bien plus qu’un simple symbole de négligence. Il reflète des défis plus larges liés à la gestion des infrastructures. Prioriser sa réhabilitation serait un pas décisif vers une capitale où la circulation est plus fluide, plus sûre et plus confortable.
Taha Gamaradine Taha
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