L’attaque sur Manda, au Niger, s’est produite dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin dans ce village du département de Téra, région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays. Le bilan s’élève désormais à 71 morts et une vingtaine de blessés, tous civils. Une attaque dont le mode opératoire rappelle celle de Fambita, en mars dernier.
Les fidèles étaient réunis devant la mosquée de Manda pour écouter des prêches, samedi soir, quand des hommes armés ont fait irruption dans le village, à la tombée de la nuit. Les victimes se comptent par dizaines. Les blessés, plus d’une vingtaine, sont actuellement soignés dans plusieurs centres de santé de la zone.
C’est la deuxième fois cette année qu’un rassemblement de fidèles est visé dans cette région du Niger. Le mode opératoire de l’attaque de Manda rappelle celle de Fambita. Courant mars, la mosquée de cette localité du Tillabéri avait été encerclée par des hommes armés, au moment de la grande prière ; 44 civils avaient été tués, selon le bilan officiel. Trois jours de deuil national avaient alors été décrétés.
