Les sinistrés des inondations sont logés sur quelques sites provisoires, dont le site de Farcha. Nous sommes allés à la rencontre de ces derniers pour nous imprégner de la situation réelle qui prévaut sur place.
Situé en pleine forêt à Farcha, le site d’accueil des sinistrés victimes d’inondations est construit en tentes de fortune. Sur place se trouvent des femmes, des hommes, des enfants et des jeunes qui ont fui les inondations pour venir s’installer sur ce site provisoire aménagé par le gouvernement. Ces derniers sont pris en charge par le gouvernement et quelques organisations qui contribuent modestement à soulager, ne serait-ce qu’un temps soit peu, la souffrance de ces sinistrés.
Khadidja Abdoulaye, l’une des victimes des inondations, témoigne : « Depuis notre arrivée, Dieu merci, nous sommes prises en charge et nous ne manquons de rien pour le moment ». Pour assurer les soins primaires des sinistrés, une équipe du Centre d’opération des urgences de santé du ministère de la Santé publique est dépêchée sur place. Dr Adnely Alliance Toglengar en est la responsable : “Lorsque nous avons eu écho de la situation, le ministère de la Santé publique nous a dépêchés pour venir prendre en charge la couverture sanitaire et puis nous occuper aussi de la prévention, surtout en nous basant sur les soins de santé primaires. Ensuite, s’il y a des cas compliqués, nous les transférons dans les structures sanitaires tout autour pour leur prise en charge.”
Malgré les multiples efforts consentis par le gouvernement pour venir en aide à cette catégorie de personnes victimes d’un phénomène naturel, beaucoup reste à faire. Allaramadji Christian déplore la mauvaise gestion et le manque d’hygiène : “ Les problèmes récurrents que nous rencontrons ici sont dus aux partages des vivres et non-vivres. Le partage n’est pas équitable et surtout l’insuffisance des toilettes constitue un véritable souci ”.
Il est important que le gouvernement mette tout en œuvre pour assurer une bonne prise en charge des sinistrés car ces derniers constituent une couche vulnérable de la population.
Djekoredom Armel