Le gouvernement algérien a annoncé, jeudi 7 août, la fin de la mise à disposition gratuite de biens immobiliers accordés depuis plusieurs décennies à l’ambassade de France en Algérie. Il prévoit également une révision des baux conclus avec d’autres institutions françaises présentes sur le territoire algérien.
Le chargé d’affaires français à Alger a été convoqué au ministère algérien des Affaires étrangères, où il a été informé de « la décision des autorités algériennes de mettre fin à la mise à disposition, à titre gracieux, de biens immobiliers appartenant à l’État algérien au profit de l’ambassade de France en Algérie », selon un communiqué officiel. Une note verbale a également été transmise à Paris, annonçant « le réexamen des baux, particulièrement avantageux, contractés par l’ambassade » avec des établissements publics algériens, notamment pour l’hébergement des instituts français ou des consulats.
Le ministère algérien a invité « la partie française à dépêcher une délégation à Alger afin d’entamer les discussions à ce sujet », précise le communiqué.
D’après une dépêche de l’Algérie Presse Service (APS) datant de mars, la France bénéficie actuellement de conditions locatives très avantageuses pour 61 biens en Algérie, dont 18 hectares pour l’ambassade et 4 hectares pour la résidence de l’ambassadeur à Alger.
Tchadmedia avec Le Monde
