GUÉRA : Lancement d’un atelier de formation sur la protection des victimes et témoins de violations des droits humains à Mongo

Ce lundi 14 avril 2025, Abdoulaye Ibrahim Siam, délégué général du gouvernement auprès de la province du Guéra, a inauguré un atelier de formation au vicariat apostolique de Mongo. Cet atelier, organisé par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (H-CDH) dans le cadre du projet « Appui aux organisations de la société civile promouvant les droits de l’homme et aux défenseur-e-s des droits de l’homme au Tchad » (OSCDDH) avec le soutien financier de l’Union Européenne (UE), a pour objectif de renforcer les capacités en matière de protection individuelle et juridique des victimes et témoins de violations graves des droits humains.

Cette session, qui se poursuit jusqu’au 16 avril, réunit un total de 16 participants, dont 4 femmes.

Dans son mot de bienvenue, NADISSENGAR Laguerre, représentant du chef de bureau du H-CDH, a mis en lumière les nombreux défis auxquels font face les acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits humains. Il a cependant souligné que des progrès significatifs sont possibles grâce au soutien et au leadership des autorités administratives.

De son côté, Mahamat Saleh Salim, représentant de la société civile, a insisté sur l’importance d’un engagement volontaire et collectif pour garantir le respect des droits humains. Il a encouragé les participants à adopter des mesures concrètes afin d’assurer la protection des droits.

Dans son discours, le délégué général auprès de la province du Guera, Abdoulaye Ibrahim Siam a exprimé sa gratitude envers les participants et félicité les organisateurs de cette initiative. Il a souligné que la défense des droits humains constitue une véritable règle d’or, inscrite dans la politique du président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno. Il a exhorté les participants à suivre activement cette formation afin de consolider leurs capacités à appliquer ces principes sur le terrain.

L’événement s’est conclu par une photo de famille, symbole de solidarité et d’unité dans cet effort commun en faveur des droits humains au Tchad.