Sous le viaduc de Diguel, communément appelé “Echangeur de Diguel”, des hommes et des femmes s’affairent à vendre des vêtements et divers accessoires. Pour ces commerçants, cette activité représente bien plus qu’un simple moyen de subsistance, elle est une nécessité vitale.
Cependant, le choix de leur emplacement soulève des préoccupations majeures. En effet, non seulement ces vendeurs s’exposent à des risques d’accidents graves en restant sous le viaduc, mais ils entravent également les efforts des autorités visant à fluidifier la circulation.
Des usagers, à l’instar de Moussa s’en inquiètent.
« Ces personnes, là où elles ont choisi de faire leur commerce, ne sont pas en sécurité. Elles devraient retourner à l’intérieur du marché. En restant là, elles se mettent en danger. Un motard ou un camion qui perdrait le contrôle pourrait facilement les percuter », déclare Moussa Ali.
Les accidents tragiques qui se produisent fréquemment à N’Djamena doivent servir de leçon à ces commerçants. En s’installant sous le viaduc, ils mettent leur vie en péril, mais aussi celle des usagers de la route. Il est urgent que les autorités compétentes prennent conscience de cette situation et interviennent pour sensibiliser ces hommes et femmes. N’a-t-on pas souvent dit, mieux vaut prévenir que guérir?
Il n’est justement pas tard de réfléchir sur des solutions viables qui permettraient à ces commerçants de poursuivre leurs activités tout en garantissant leur sécurité.
Un cadre adapté et sécurisé pour leur commerce pourrait non seulement les protéger, mais aussi contribuer à la fluidité de la circulation dans cette zone.
Par Taha Gamaradine Taha
