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TCHAD/ MÉDIAS…  » Dans un environnement déjà précaire, les décisions répétées de la HAMA s’apparentent à une stratégie de harcèlement et d’asphyxie économique des médias privés, dont la survie dépend en grande partie des revenus publicitaires » , a mentionné l’AMET dans son communiqué. 
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TCHAD/ MÉDIAS…  » Dans un environnement déjà précaire, les décisions répétées de la HAMA s’apparentent à une stratégie de harcèlement et d’asphyxie économique des médias privés, dont la survie dépend en grande partie des revenus publicitaires » , a mentionné l’AMET dans son communiqué. 

Dans un environnement déjà précaire, les décisions répétées de la HAMA s'apparentent à une stratégie de harcèlement et d’asphyxie économique des médias privés, dont la survie dépend en grande partie

  • Publishedavril 6, 2025

À travers un communiqué, l’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) se dit préoccupée et prend acte, avec une vive inquiétude, de la décision n°012/HAMA/SG/2025, par laquelle la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a mis en demeure la télévision Tchadinfos TV et la radio Tchadinfos FM pour des motifs liés à la diffusion de contenus publicitaires. 

Tout en réaffirmant son attachement au respect des textes régissant la profession, l’AMET déplore une lecture sélective et souvent rigide de ces dispositions, qui tend à affaiblir les médias indépendants au lieu de les accompagner. 

« Dans un environnement déjà précaire, les décisions répétées de la HAMA s’apparentent à une stratégie de harcèlement et d’asphyxie économique des médias privés, dont la survie dépend en grande partie des revenus publicitaires » , a-t-elle mentionné dans le communiqué. 

L’AMET constate avec stupeur le silence assourdissant de la HAMA face à la détention prolongée de journalistes, notamment celle de leur confrère Olivier Monodji, directeur de publication de l’hebdomadaire Le Pays et correspondant de RFI, arrêté depuis un mois. Ni la situation d’Olivier, poursuivi pour des accusations graves et floues, ni celle d’autres journalistes détenus n’ont suscité la moindre réaction de l’autorité censée protéger la liberté de la presse au Tchad. Pour l’AMET, cette inaction jette un discrédit sur la mission de la HAMA. 

L’AMET rappelle que la liberté d’expression et la liberté de la presse sont des droits fondamentaux garantis par la Constitution tchadienne et les instruments internationaux. Dans ce contexte, la priorité des autorités de régulation devrait être la protection des journalistes, la défense du pluralisme et la promotion d’un environnement médiatique sain, et non ce qui ressemble à des règlements de comptes, selon l’AMET. 

L’AMET dénonce également la gestion opaque de la Maison des Médias , le refus de convoquer son Assemblée Générale, qui a conduit à des tensions, ainsi que les critères douteux entourant la répartition de l’aide à la presse. Ces pratiques, contraires à toute logique de gouvernance responsable, doivent cesser. 

L’AMET exige :
– La levée immédiate de la mise en demeure contre Tchadinfos TV et _Tchadinfos FM ; 
– La libération sans condition des journalistes injustement détenus ; 
– La tenue urgente de l’Assemblée Générale de la Maison des Médias; 
– Une enquête indépendante sur la gestion de l’aide à la presse. 

L’AMET réaffirme son engagement à défendre une presse libre, professionnelle et indépendante, socle indispensable d’une démocratie réelle .

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