La route de Tacha Mossoro est devenue un véritable enjeu pour les usagers. Malgré la saison pluvieuse qui a causé des dommages significatifs aux infrastructures routières, la circulation y demeure d’une densité impressionnante.
Chaque jour, des milliers de véhicules empruntent cette route unique, engendrant des embouteillages fréquents. Les taxis, motos-taxis et voitures particulières se disputent l’espace limité, rendant la circulation particulièrement chaotique. Les heures de pointe amplifient cette situation, avec des files d’attente qui s’étendent sur plusieurs kilomètres. À cela s’ajoutent les véhicules pick-up de voyage dont le site de départ se trouve à proximité de l’échangeur de Tacha Mossoro.
« C’est difficile d’emprunter cette route, surtout le matin vers 9h et dans la soirée, c’est un vrai calvaire que nous vivons chaque jour », déclare un usager. « Moi, parfois ça me remonte l’adrénaline, c’est pourquoi souvent je contourne pour emprunter la route de Farcha pour me rendre au centre-ville », ajoute-t-il.
Pour remédier à ces défis, une planification urbaine réfléchie est essentielle. Des investissements dans les infrastructures routières et un entretien régulier des routes pourraient grandement améliorer la situation. De plus, sensibiliser les usagers à des pratiques de conduite responsables pourrait contribuer à réduire les embouteillages.
La route de Tacha Mossoro est un microcosme des défis de mobilité rencontrés à N’Djamena. Alors que la ville continue de croître, il est impératif que les autorités prennent des mesures proactives pour garantir une circulation fluide et sécurisée pour tous.
Taha Gamaradine Taha