Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Guibolo Fanga Mathieu a présidé ce lundi 21 octobre à la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (CCIAMA), un atelier de formation destiné à renforcer les capacités des femmes entrepreneuses. Ce programme se déroulera du 21 au 25 octobre 2024.
Plantant le décor, la vice-présidente de la chambre du Commerce, Fodeibou Nimat Baroud, a précisé que cet atelier qui est centré sur l’accès au marché et la gestion des chaînes de valeur a été spécialement conçu pour les entreprises et coopératives dirigées par des femmes dans les pays francophones membres de l’Organisation de la Coopération Islamique. “Aujourd’hui marque le début d’une aventure passionnante”, a-t-elle déclaré.
Fodeibou a ajouté que cette formation résulte d’une collaboration étroite entre le Bureau de Promotion du Commerce du Canada (TFO) et le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CDDC), en partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce. Selon elle, cet atelier représente une opportunité précieuse pour les participantes car il permettra aux participantes de mieux gérer et développer leur commerce, tout en leur ouvrant les portes de réseaux internationaux pour exporter leurs produits.”
Abordant dans le même sens, le directeur général adjoint du CIDC, Mamoudou Boucar Sall, a déclaré que cet événement constitue un élément clé du programme dédié à l’autonomisation économique des femmes, visant à renforcer leur indépendance financière.
Mamoudou Boucar Sall s’est également réjouis de la présence croissante des femmes dans des postes de direction tant dans le secteur public que privé, ainsi qu’à l’échelle internationale. Il a déploré, cependant, une grande partie des femmes en Afrique subsaharienne travaille dans le secteur informel où elles sont souvent dépourvues de protection sociale et d’accès au financement.
Pour sa part, le ministre tchadien de l’Industrie et du Commerce, Guibolo Fanga Mathieu, a souligné que l’autonomisation des femmes demeure un enjeu majeur pour le progrès social, économique et environnemental. Il a plaidé pour une action concertée entre le gouvernement, les organisations faîtières deS femmes et les partenaires au développement afin d’aider ces groupes à mieux s’insérer dans la vie active grâce à une formation orientée vers des secteurs porteurs. Une telle synergie, ajoute-t-il, contribuera à dynamiser l’entrepreneuriat dans son ensemble et donnera aux femmes la place qui leur revient.
Cette formation s’inscrit parfaitement dans la stratégie nationale, s’est réjouis le ministre avant d’exhorter les participantes à être assidues afin d’optimiser leurs affaires.
MOUSTAPHA HAMID MARKASS
