TCHAD/ SOCIÉTÉ… Les embouteillages, véritables cauchemars pour les N’djamenois…

Les embouteillages dans la ville de N’Djamena causent un problème majeur dans la vie quotidienne des Tchadiens

Ces embouteillages sont causés par un nombre croissant de véhicules dans les rues de la ville. Aujourd’hui, quand on prend l’axe de Diguel en allant vers Tacha-Moussoro, on fait des heures incomptables. Ces heures passées dans les bouchons ne sont pas seulement frustrantes mais elles affectent aussi notre santé mentale et physique. Ils sont également à l”origine de rages au volant qui se transforment en des bagarres entre automobilistes ou motocyclistes.

” UNE MAUVAISE PLANIFICATION URBAINE “

La mauvaise planification urbaine contribue également aux embouteillages. Les rues de la ville ne sont pas toujours adaptées à l’augmentation du trafic et certaines routes principales ne sont pas assez larges. Par exemple, l’axe de Diguel vers Goudji barrière ainsi que les routes principales de sortie de la ville vers le nord ou le sud, ne sont pas faites  pour accueillir un nombre croissant de véhicules.
Avec l’augmentation de la population et des voitures, les routes sont souvent saturées. Même un petit accrochage peut créer un bouchon énorme. Imaginez-vous si une voiture tombe en panne ou un conducteur distrait qui ne respecte pas le code de la route, cela peut rapidement bloquer la voie.

Une équipe de Tchadmedia a fait une descente sur quelques axes connus de la ville. Selon un clandoman nommé Alexi, les embouteillages le rendent très stressé. “Je ne peux plus supporter de passer des heures immobile sur ma moto car je perds mes économies”, dit-il.
Quant à Hissein Haroun, un taximan, ces embouteillages sont un véritable cauchemar. ” j’en ai marre de perdre mon temps dans les bouchons tous les soirs”.

” LA SOLUTION DE L’ÉTAT”

Quelle solution l’État doit-il proposer pour face à cette situation qui mette la vie des citoyens en péril ?
Face à ce problème, les autorités de la ville de N’Djamena doivent prendre un certain nombre de mesures. Il faut qu’il augmente le nombre des feux de signalisation sur tous les axes de la ville. Cela pourrait aider à éviter certains accidents graves. L’État doit également miser sur la sensibilisation les automobilistes et motocyclistes au respect du code de la route. Enfin, l’État peut accélérer son projet des routes à double voie afin de décongestionner les trafics vers les sorties nord et sud de la capitale.

Moussa Mahamat Ahmat Tchannaye