#Opinion: Max Kemkoye donne une leçon de gouvernance des hautes charges de l’État au nouveau PM.

” Quand un Premier Ministre est nommé dans un contexte où la loi de finances a été élaborée, discutée et votée avant sa nomination, étant le premier outil de gouvernance, dans l’exorde, celui-ci a l’obligation de comprendre et maîtriser en premier lieu, cette loi de finances à travers ses principaux conseillers déjà disponibles à la primature.

Puis, seconde étape, s’employer à connaitre l’ensemble des ministères et leurs crédits votés ainsi que les principales réformes en cours et celles programmées au titre de ce budget puisqu’il frespecter le principe de spécialisation budgétaire au tour des quatre principales fonctions d’État.

Une fois ces deux étapes franchies, il doit procéder à l’ouverture des principaux dossiers de la République selon la classification URGENT, IMPORTANT, URGENT PAS IMPORTANT, IMPORTANT PAS URGENT, etc. et les comprendre.

Ainsi fait, celui-ci doit se mettre à préparer la Politique générale du gouvernement et la discuter avec le Président de la République assisté de son SGP et de son Conseiller spécial, outre mesure, de ses grands conseillers avant la présentation à l’assemblée nationale.

Concurremment à ces étapes, l’équipe du PM exécute le travail parlementaire avec les Présidents des groupes parlementaires et des différentes commissions permanentes, en vue de la présentation et adoption du programme de politique générale du gouvernement.

Puisque c’est dans cet outil que les promesses faites ou à y intégrer doivent se négocier et s’enserrer ainsi que des engagements à prendre sur le plan social et économique adossés aux investissements, avec la nette éventualité d’un collectif budgétaire.

Et tout ce travail ne se fait qu’en trois à cinq jours tout au plus. Mais je n’ai pas tellement compris cette célérité à l’allure de « je sème à tout vent ». Ou bien, c’est le zèle du parvenu, l’activisme et le dynamisme ou c’est du tape-à-l’œil ? Pourtant, dans la gestion de l’État, l’art et management très complexe et profond, ces choses ne s’y accommodent pas.

Alors s’il vous plait, descendez de vos grands chevaux pour éviter qu’on vous rabatte vos caquets. La gestion de l’Etat est différente des tourniquets politiciens qu’on utilise dans la gestion des partis politiques.C’est gratuit avant la tempête qui est à l’horizon.” Max Kemkoye, Président du parti UDP