La récente découverte par hasard dans le désert, à moins de 50 km de Faya, des corps de 27 personnes mortes de soif, 17 mois après leur disparition, est une tragédie qui doit inciter l’Etat à se doter des services à même de gérer à l’avenir de telles catastrophes.
Un ratissage aérien par hélicoptère de la zone concernée dans un rayon de 100 km, juste après l’annonce de la disparition des victimes, aurait permis à leurs familles de faire leur deuil sans attendre une année et demie.
Dans le reste du monde, les États sont dotés des services, voire des ministères dédiés à l’action humanitaire et à la gestion des catastrophes.
Cette découverte macabre doit servir de leçon pour mieux prévenir d’autres situations semblables. Beaucoup de nos compatriotes ont perdu leurs vies dans ce désert et les risques de nouvelles disparitions sont bien réels avec la circulation des biens et des personnes. Personne en dehors de l’Etat n’a des moyens pour pouvoir secourir des personnes qui s’égarent ou se trouvent en danger dans cette vaste étendue.
Qu’Allah accorde aux disparus Sa miséricorde et Son vaste paradis et, comble leurs familles et proches de patience et de bénédiction.
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