Lancement de la journée internationale de la tolérance zéro, ce 6 février

Le ministère de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale en partenariat avec les organisations de la société civile et le système des nations unies ont organisé ce jeudi 6 février une cérémonie de lancement de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines . Placé sous le thème : investir dans les adolescents, filles et garçons à travers la formation et l’information afin d’atteindre l’objectif de tolérance zéro aux mutilations génitale en 2030. C’etait en présence des hautes autorités et la présence massive des jeunes filles de différents établissements scolaires de N’Djamena.
La cérémonie a été lancée par la ministre secrétaire général du gouvernement, Mariam Mahamat Nour, représentante de la première Dame. Dès l’entame de ses propos Mme la Secrétaire générale du gouvernement a salué la présence massive des invités. Pour Mme la représentante de la première Dame, les mutilations ne présentent aucun avantage pour les jeunes filles et les femmes, bien au contraire ces mutilations affectent dangereusement la santé des filles qui sont soumises à cette pratique attristante.
Et par la suite, c’est la ministre de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité, Mme Ardjoune Khalil Djala, qui remercie les responsables religieux, les chefs traditionnels, les forces de sécurité et aussi les autorités administratives dans la lutte contre les mutilations génitales féminines.
Enfin c’est au tour de la coordinatrice du système des nations unies Mme Violette Kakyomya d’abonder dans le même sens et pour elle le Tchad fait partie des pays où la pratique des mutilations génitales féminines est récurrente avec 38% des filles et femmes qui ont subi une forme de mutilation génitale féminine ou excision. Et la coordinatrice ajoute que malgré les efforts conjugués cette pratique est resté très répandue. Elle insiste sur les conséquences de cette pratique des mutilations féminines qui sont irréversibles sur la santé des filles et femmes avec des décès immédiats, et complications durant toute la vie de la femme notamment les accouchements difficiles, les risques de fistules, et les risques d’infections sexuellement transmissibles ( MST), VIH/ Sida, a-t-elle conclu.

Dina Haroun et Ahmat Youssouf Ali

tchadmedias@gmail.com