Le Ministère de la Culture souffre d’une carence des cadres, a dit Dounia Tog-Yangar au lancement de l’UNOCAT, ce 17 mars

Dénommée, Union Nationale des Organisations Culturelles et Artistiques du Tchad (UNOCAT), cette nouvelle plateforme a tenu un point de presse ce 17 mars 2020 à Ndjamena.
L’objet de ce point de presse est d’informer l’opinion nationale et internationale de la nouvelle plateforme qui vient d’obtenir son autorisation de fonctionner. Ce point de presse a été dirigé par le coordinateur de la plateforme de l’UNOCAT Dounia Tog-Yangar qui a expliqué que le Tchad est un pays qui regorge d’immenses potentialités artistiques mais malheureusement très peu valorisées.
Le pays dispose également des artistes talentueux qui bravent toutes les insomnies du monde pour faire rayonner le nom du Tchad sur la scène internationale, malgré l’environnement très peu favorable à l’exercice de ce métier.
Dounia Tog-Yangar a relevé que le pays regorge également d’innombrables associations culturelles et artistiques mais qui souffrent énormément d’un problème de gouvernance associative et de leadership. Le coordinateur rappelle aussi que le Ministère en charge de la culture censé organiser le secteur souffre d’une carence des cadres et des moyens.
Par ailleurs, M. Tog-Yangar a indiqué que les maisons de culture construites à coût des millions de nos francs ne disposent pas des matériels, moins encore des véritables animateurs. Le palais du 15 janvier est inaccessible aux artistes à cause du coût de sa location très élevé, poursuit-il avant de conclure que le manque de compétitivitės et l’absence des oeuvres artistiques tchadiennes sur la scène internationale sont dûs à toutes ses manquements.
Rappelons que L’UNOCAT est un regroupement des corporations de musique, danse, théâtre, art plastique, cinéma et architecture.

Dina Haroun
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