COMMERCE….Que connaît-on de ces entreprises mobiles logées dans des sacs à main?

Elles sont de plus en plus nombreuses, ces entreprises qui prennent d’assaut surtout l’administration publique mais aussi le secteur privé et le milieu des humanitaires.
Toute l’administration de ce type d’entreprises se résume à une seule personne, son propriétaire, et ses paperasses dans le sacoche. Elles sont reconnues sous le droit OHADA comme une société unipersonnelle.
Force est de constater que la plupart de ces sociétés dont les actions sont uniquement détenues par l’unique propriétaire, opèrent au Tchad sans respecter les normes OHADA qui les régissent.
Le non respect de cette norme africaine constitue un manque à gagner considérable pour l’Etat tchadien. Cette problématique a suscité la réflexion de notre compatriote Adoum Idriss Yacoub qui vient de soutenir son mémoire de Master, le 12 octobre dernier à Ndjamena.
Sous le thème ” l’Administration d’une Société unipersonnelle en droit OHADA”, le chercheur a mis en relief le déphasage entre ce que recommande le droit OHADA et la pratique de ces entreprises unipersonnelles qui pullulent chaque jour que Dieu fait dans le paysage du business tchadien.
Promoteur d’un cabinet juridique, Adoum Idriss Yacoub est bien imprégné, pour avoir été en contact permanent avec les unipersonnelles, de l’écart entre les règles du jeu et les astuces pour contourner la loi.

Moustapha Hamid Markass
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