Suite à l’incident survenu samedi 24 juillet sur le choix des répresentants des jeunes du Conseil National des Jeunes du Tchad (CNJT) au dialogue National, une précision a été faite ce matin par quelques leaders des jeunes.
C’est à cet effet que quelques associations des jeunes ont tenu un point de presse clarifiant la lanterne de l’opinion nationale sur l’enjeu de l’éclatement de la tension survenue hier.
Mbaïramadji Désire Ajassa de l’association des jeunes arc-en-ciel pour la stabilité en Afrique a clarifié que le désordre n’a pas été créé par les associations des jeunes, mais par le présidium en la personne du président du CNJT. Il assure que le processus de désignation des représentants au dialogue national accepté à l’unanimité a été modifié par le président du CNJT samedi.
”Nous sommes dans un moment de dialogue national et de la réconciliation, on ne peut pas parler de nord-sud, de chrétiens-musulmans. Nous tenons à préciser que les jeunes n’ont pas créé de honte, mais c’est le prisidium du CNJT qui a failli. Les jeunes ne se sont pas battus, ils sont juste venus demander les raisons de certains rejets de candidature” déclare Mbaïramadji Désire Ajassa.
À la question de savoir est ce que les arabophones ont-ils boycotté la réunion, Désire répondit :”les arabophones n’ont rien boycotté. C’est à la faute du présidium”.
Sidick Sougui, de l’Union des jeunes cadres pour la consultation et Cohabitation pacifique (UNJCP) martèle pour sa part que le Tchad appartient à tous les Tchadiens.
”Personne ne doit être écarté de la gestion du pays de son appartenance religieuse ni ethnique. Je suis désolé d’entendre le président et le Secrétaire Général de l’UNJT déclarer qu’il faut un représentant du Nord et un représentant du Sud. Ce sont des langages de divisions. Nous n’en avons pas besoin. Ils sont allés très loin pour déclarer qu’il faut même un représentant en boubou et un représentant en pantalon,” explique Sidick.
Teyane Bertrand
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