Créé en 2010 et erigé en un centre d’examen du bac entre 2013 et 2014, les candidats du lycée Moderne de Djougoulié dans la commune du 1er arrondissement déplorent l’arrachement depuis l’an dernier au détriment du lycée arabophone Al Iman selon les informations recueillies dans le premier arrondissement de la ville de N’Djaména.
Considéré comme un centre secondaire après le lycée Ibrahim Mht Itno, les enseignants du LMD se sentent délaissés ou pas associés ni au secrétariat, à la coordination moins encore à la surveillance de cet examen, pourtant leur établissement qui présente le plus grand nombre des candidats au bac dans cette commune.
En effet, le torchon a brûlé ce matin entre le corps enseignant du lycée moderne de Djougoulié qui, en principe doivent être associés et le centre du lycée Al Iman dont l’établissement accueille ce centre il y a deux ans.
Pour le centre du lycée arabophone Al Iman, bien que ses élèves composent au lycée Ibrahim Mht Itno, il a droit à un quota, 4 places à la surveillance seront accordées aux enseignants du lycée de Djougoulié, explique un enseignant du lycée de Djougoulié.
Ce matin samedi 31 juillet, après moultes tractations, bien que c’est insignifiant, 7 places ont été accordées au lycée moderne de Djougoulié qui présente plus de 700 candidats au baccalauréat.
Selon l’avis du censeur du lycée Al Iman, l’ordre vient du président du centre.
Un parent d’élèves explique que la plupart des élèves du LMD quittent les quartiers tels que Amsinéné, Boutalwali, Djougoulié, Adré, Guilmey et Guinebor. Ils sont éloignés de l’actuel centre de composition.
Notons que jusqu’à présent la liste des surveillants n’est pas encore affichée.
Teyane Bertrand
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