C’est par un communiqué de presse que la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), se dit extrêmement préoccupée par le conflit meurtrier ayant opposé deux communautés soeurs(éleveurs/ sédentaires) qui s’est déroulé ce jour 10 février 2022 dans la sous-préfecture de KOUMOGO, Province de Moyen-Chari.
En effet, un corps sans vie d’un éleveur aurait été découvert aux alentours du village SANDANA et dont le constat fait par certaines autorités locales révèle une mort accidentelle.
Cette thèse n’a pas convaincu les parents de la victime qui ont ouvert le feu sur les villageois entraînant la mort et blessures de plusieurs personnes parmi eux.
La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), regrette l’usage de la force utilisée comme un mode de règlement des conflits et déplore les pertes en vies humaines .
La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle que la recrudescence des Conflits intercommunautaires dans toute l’étendue du Territoire depuis plusieurs années est le résultat de la mauvaise politique érigée en mode de gouvernance.
La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme ( CTDDH), souhaite un bon rétablissement à tous les blessés et encourage les deux parties à privilégier le règlement pacifique de leur différend.
La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), condamne cette tuerie sauvage et exige des autorités d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens. Elle se félicite enfin, de l’arrestation des auteurs et exige leur traduction immédiate devant les Juridictions compétentes conclut le communiqué.
Fait à N’Djamena, le 10 février 2022
Pour le Comité Exécutif
Le Secrétaire Général Adjoint
Ibrahim Mahamat Ibrahim
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