TCHAD… Un groupe de leaders d’organisations des jeunes condamne la tentative d’assassinat de MrAhmat Haroun Larry et Brahim Oumar et leur apporte leur soutien total.

A travers un point de presse animé ce 16 août 2022, les leaders des organisations des jeunes, d’opinion et défenseurs des droits humains s’insurgent contre la tentative d’assassinat de leurs camarades Ahmat Haroun Larry et Brahim Oumar Yves le 12 Aout 2022.

Ils disent condamner fermement cet acte odieux et criminel tendant à intimider, et attenter à la vie des paisibles citoyens dont le pèché serait la dénonciation de la gestion calamiteuse de la commune de la ville de Ndjamena.

« Face à cet acte inadmissible et révoltant dont le mode opératoire relève d’une pratique moyenâgeuse, tendant à faire du Tchad la Colombie où des gangs urbains se créent pour ôter des vies selon leur volonté, la jeunesse exprime toute sa compassion et sa solidarité à Larry et Brahim » indiquent-t-ils.

Aussi, les leaders de jeune notifient qu’ils ne peuvent tolérer ni cautionner les entraves à la liberté d’expression et les violations des droits humains et réaffirment leur grand soutien à leurs camarades Ahmat Haroun et Brahim victimes d’agression par un groupe de gangs armés.

Conscients du fait que la justice est la pierre angulaire de toute société moderne, Ils demandent aux autorités judiciaires compétentes au premier rang, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Ndjamena d’appliquer la loi dans toute sa rigueur et de rendre justice aux victimes qui croupissent encore sur les lits de l’hôpital.

Ils appellent par ailleurs les chancelleries et organisations internationales des droits de l’homme à s’impliquer dans cette affaire qui tend à taire l’opinion de la jeunesse au Tchad.

Pour eux, l’acte commis au soir du 12 Août 2022 permet donc d’identifier clairement les ennemis de la paix qui sont contre le dialogue national inclusif, car disent-ils ne pas comprendre et expliquer qu’un crime organisé impliquant des agents de la commune se passe à la veille du Dialogue.

«De tout ce qui précède, nous, organisations de la jeunesse et défenseurs de liberté d’expression, demandons au Président du Conseil Militaire De Transition le Général Mahamat Idriss Deby Itno d’intervenir dans la gestion de la commune de la ville de Ndjamena qui est la cause de la tentative d’assassinat des paisibles citoyens qui donnent leur avis dans la gestion de la chose publique.»

Enfin, les leaders des organisations des jeunes demandent aux conseillers municipaux de la ville de N’Djaména à prendre leur responsabilité, car pour eux, la Mairie n’est ni une agence de sécurité privée destinée à planifier les assassinats des citoyens ni une propriété privée.