OPINION…«Après 3 jours des débats, le rapport de synthèse de la commission thématique sur les politiques publiques sectorielles a été adopté» écrit Abakar Adam ZERTY
Étudiant en Science politique à l’Université de Yaoundé 2.

Il poursuit en notifiant dans les lignes suivantes « qu’il faudrait maintenant que des vraies résolutions soient prises pour la mise en œuvre effective de ces politiques publiques sectorielles de façon à répondre aux besoins immédiats de nos compatriotes. Nous appelons besoins immédiats, les besoins primaires des Tchadiens.
Il s’agit par exemple de l’accès à l’électricité, à l’autosuffisance alimentaire, à l’eau, à la santé, à l’internet etc.

Ce que nos concitoyens, pour la plupart frustrés et éprouvant d’aversions aux paroles des hommes politiques attendent c’est un pragmatisme et praxis.
Il faudrait donc renouer cette confiance entre gouvernants-gouvernés durant cette période post-dialogue en résolvant ces besoins qui forment un droit inaliénable. Le vrai dialogue, c’est ce renouement de confiance entre cette classe politique et le peuple tchadien.

Les questions institutionnelles et sociatales méritent d’être débattues mais ne doivent pas occulter les problèmes immédiats surtout économiques des Tchadiens.
À côté du politique et du social, l’économique doit figurer en bonne place. Malheureusement l’on déplore le fait que les débats étaient trop tournés sur les problèmes qui ne sont pas d’ordres immédiats et nous dirons même tournés sur des futilités.

L’on déplore également le qu’aucune politique catégorielle concernant la jeunesse tchadienne, ni aucun débat sur son bien-être n’a été évoqué explicitement. Cette jeunesse qui est aujourd’hui animé par l’envie invétérée à l’immigration car, se dit-elle vivant l’enfer dans son propre pays et qui cherche la solution en prennant le chemin du Sahara et des quatres coins du monde à la recherche de son bonheur.

C’est une question cruciale qui ne doit en aucune façon être occultée.
Il faut créer des conditions pour retenir cette jeunesse au risque perdre un capital humain le plus important pour notre pays.

Il faut donc impérativement, qu’à l’issue de ce dialogue, des résolutions allant dans le sens d’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens soient sorties et appliquées à la lettre.
Le Tchadien lamba n’a rien à foutre avec le système, le régime qui vont être instaurés ni de la forme de l’État actuellement. Nos problèmes immédiats ne sont pas d’ordre institutionnel.

C’est donc l’amélioration des conditions de vie des tchadiens qui doit être priorisée au delà de toute autre chose.

Nous interpellons le gouvernement post-dialogue de faire ce travail qui l’incombe de manière à impacter cette fois ci réellement le quotidien de nos concitoyens. Il est donc de son intérêt de gagner en légitimité et en confiance sinon la colère d’un peuple longtemps silencieux sera foudroyante.

L’électricité ne doit être un luxe pour nous Tchadiens ; Ça doit s’arrêter !
L’eau ne doit pas être un luxe ; Ça doit s’arrêter !
L’autosuffisance alimentaire est un droit.
L’internet ne doit être un luxe pour nous. Ça doit s’arrêter !
La sécurité est un droit inaliénable ; L’insécurité, ça doit s’arrêter !
La santé ne doit pas être un luxe pour nous ! Le paludisme, la fièvre typhoïde, et tuberculose ne doivent pas nous décimer. Çela doit s’arrêter !».

Abakar Adam ZERTY
Étudiant en Science politique à l’Université de Yaoundé 2

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