C’est assertion est faite par le Président du Conseil National des Chercheurs, Inventeurs et Innovateurs tchadien Mahamat Nour Abakar lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce 14 février 2023.
Tout d’abord il a remercié les plus hautes autorités, notamment le Président de Transition le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO et le premier ministre de Transition M. Saleh Kebzabo pour leurs engagements respectifs à restaurer la paix, et refonder les assises d’une État de droit.
Mahamat Nour Abakar a exhorté les autorités tchadiennes au nom des inventeurs, créateurs, et Innovateurs tchadiens à travailler de manière soutenue pour résoudre le problème que vivent quotidiennement ces derniers en luttant contre les fléaux de la corruption, de la concussion, du favoritisme et népotisme surtout contre le vol des projets soumis par la jeunesse tchadienne du secteur privé en vue d’atteindre l’émergence en 2030.
Se basant sur l’encouragement à la création des petites et moyennes entreprises de productions comme en Asie Mahamat Nour s’est interrogé comment y arriver si les projets des entrepreneurs et autres d’affaires sont systématiquement bloqués et volés par certains responsables de l’administration publique sensé plutôt le promouvoir et encourager ?
Il a cité à titre d’exemple de détournement des projets telque << RESPIRNETTES >> ou les masques des protections amélioré Made In Chad que lui même avait initié.
Oui le Tchad avait ses propres masques de protection 5 ans bien avant l’apparition du coronavirus affirme-t-il tout en brandissant les preuves de dépôt de demande de Brevet le 29/08/2015 et celui de l’obtention de Brevet délivré sous le n° 17717 le 27/01/2017 et de poursuivre que le 29/092017, le Ministère du commerce et du développement industriel avait été saisi au fin d’apporter son soutien et son accompagnement gouvernemental à l’invention.
« Le 7/11/2018 l’ambassade de la Chine au Tchad a également été saisi à son tour, via le ministère des affaires étrangères. C’est grâce à ces masques MADE IN CHAD que le Tchad avait été représenté au 7 ème Salon de l’invention de L’OAPI à Cotonou au Bénin » a-t-il expliqué.
La Saga des masques MADE IN CHAD ne s’était pas arrêté là, Mahamat Nour Abakar de poursuivre qu’en 2020 le ministre de la santé publique de l’époque Pr Mahmoud Khayal sera saisi de la disponibilité du masque un savoir faire tchadien, le Secrétariat général le sera aussi, et le représentant de l’OMS a été également informé le ministre de la santé publique, ce qui aboutira à une rencontre Quadripartite regroupant la ministre de commerce et développement industriel Mme Achta Djibrine Sy, le coordonnateur de l’OAPI Saad Ahmad Chérif et lui même Mahamat Nour Abakar autour du ministre des affaires étrangères Chérif Mahamat Zène membre du Comité des gestion des crises Sanitaire.
Il a été convenu d’adresser une correspondance en bon et due forme au SGPR Mr Kalzeubet Deubet et d’autres correspondances seront adressé au ministère du commerce afin de promouvoir l’invention tchadienne resteront sans suite poursuit-il.
” En avril 2020 alors que nous sommes en train d’attendre légitimement la suite qui sera donnée à notre correspondance, voire une rencontre avec le président du comité des gestions de crise sanitaire “, oui la réponse qui sera à cette incroyable parcours du combattant que celui de Mahamat Nour Abakar, Il tombe de nu et apprennent à leur grande surprise que ledit comité vient de signer un accord avec un organisme quelconque de la place qui d’ailleurs n’avait rien avoir avec les masques qui a raflé la mise qui n’avait pourtant aucune compétence selon Mahamat Nour Abakar avec un domaine très sensible ayant des normes et des techniques à respecter.
Pour lui, le Tchad a raté une excellente opportunité de visibilité à l’échelle international révolutionnaire, invention faite par des Tchadiens car cette invention aurait pu booster la diplomatie économique tchadienne.
Tout en remerciant les plus hautes autorités, il a plaidé pour l’abondon des mauvais comportements et assurer les autorités tchadienne que la marche est encore possible.
Enfin il a rappelé son initiative originale de la création de 100.000 emplois annoncé une énième fois à la chambre du commerce du Tchad, mais qui reste sans suite dans le tiroir. C’est une question de volonté politique et de climat des affaires améliorés qui permettra l’émergence du Tchad conclut-il.
Moustapha Hamid
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