La présidente de L’ONG Voix de la Femme Amina Tidjani Yaya a animé un point de presse à son siège à Amriguébé dans le 5e arrondissement de Ndjamena, ce 22 février 2020. Le point presse est relatif à la recrudescence de la violence que subissent les femmes ce dernier temps à Ndjaména particulièrement au cours de ce mois de février.
Amina Tidjani souligne que c’est avec désolation et amertume que son organisation suit les événements tragiques ayant conduit aux assassinats d’innocentes femmes par des brigands sans foi ni loi ces derniers jours à Ndjamena. Elle a cité les cas de Mme Mopi Célestine froidement assassinée le 14 février dernier sur le chemin de l’église et une autre femme sauvagement battue par son époux la semaine dernière avant de rendre l’âme. Une troisième jeune femme de 20 ans assassinée dans le 7e arrondissement.
L’ONG Voix de la Femme condamne avec la dernière énergie ses horribles actes barbares contre les femmes. Pour Mme Amina Tidjani, le Tchad est un État de droit et par conséquent elle exige de la police nationale de mener des enquêtes sérieuses et rapides pour mettre la main sur les brigands. Elle relève que si le crime perdure, c’est parce que les criminels ne sont pas non seulement sévèrement punis mais de surcroît aussitôt libérés.
Enfin la présidente Amina Tidjani interpelle le gouvernement notamment le ministre de la justice d’être plus regardant dans ces situations afin de mettre un terme à ce fléau qui gangrène notre société.
Dina Haroun
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