Journée d’information et d’échange sur la Haute Autorité de Médias et de l’Audiovisuel (HAMA ) ce 26 octobre 2020.

La HAMA a organisé une journée de liberté, de rencontre et d’échange interactif sur l’institution la première du genre .

Dans son mot d’ouverture le président de la HAMA Dieudonné Djonabaye a planté le décor, en annonçant que ses propos ne sont ni un discours ni une communication. Mais c’est un exposé qui débouchera sur les échanges qu’il a souhaité interactif.
Il poursuit que :
“La fin du monopole de l’ État consacré par les lois de 1994 , l’apparition des nouveaux acteurs, les soucis d’éviter une ingérence de l’État ont conduit à la mise en place d’un pouvoir des régulations”. Ensuite le président précise en ce terme que: “La HAMA est un pouvoir des régulations et non un syndicat pour défendre les intérêts moraux et matériels des journalistes et ou des entreprises de presse.
Mr Djonabaye annonce que la HAMA garantie au Tchad l’exercice de la liberté d’opinion, liberté d’expression, et la liberté de presse dans les conditions définies par les lois 16 / PR/ 2018, 20/PR/2019, et 31/PR/2018.
Il est ensuite revenu longuement sur la suspension de 12 journaux. Et a assuré que la suspension a découlé d’une procédure qui a duré 2 ans, par conséquent elle n’a aucun rapport avec les élections présidentielles, législatives, et municipal avenir, comme les prétendent les oiseaux des mauvais augures. Enfin le président de la HAMA a exigé de la presse à promouvoir une culture de la paix et de la non-violence, combattre, et à banir les discours de la haine.
Répondant à la question de savoir s’il ne faudrait pas revenir sur la loi qui exige au Directeur de publication et au rédacteur en chef d’être des formations des journalistes au minimum avec un Bac +3.
Le président de la HAMA a dit qu’il ne reviens pas à la HAMA des légiférer mais aux législateurs et il a cité des grandes personnalités qui ont fondé des entreprises des médias et ont fait appel à des hommes des médias, des journalistes de formation. Citant des grands présentateurs de journal tel que feu Laurent Sadou de RFI qui est un grand présentateur de journal mais pas un rédacteur. Soulignant net la différence entre un présentateur et un journaliste de rédaction. Et a asséné que l’époque où on commence planton d’un journal et à la longue on fini dans le fauteuil du redacteur en chef est bien révolu.
A la question de l’aide indirect de l’État octroyé il y a 5 ans et que c’est maintenant que les organes ont besoin d’aide avec la crise économique causé par la Covid 19.
Le Président de la HAMA a enjoint les responsables a une concertation et des propositions pour une aide directe.
Enfin la rencontre a vue la présence et l’intervention dans les échanges interactif des plusieurs personnalités politiques dont celui du ministère de la communication l’Ambassadeur Chérif Mahamat Zène.

Moustapha Hamid Markass

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