MEDIA…L’UJT s’insurge contre les crimes commis à l’endroit des journalistes, ce 7 novembre

C’était à l’occasion de la cérémonie de clôture de la journée internationale de réflexion sur la protection et la sécurité des journalistes en période de crise et de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, ce samedi 07 novembre 2020 à N’Djamena.
Initiée par l’UNESCO, cette journée a été organisée par l’Union des journalistes tchadiens. A cet effet, quelques recommandations à l’endroit du gouvernement, de l’UNESCO et de l’UJT ont été faites et elles sont lues par la rédactrice en chef de la radio Arc- en-ciel Denemadji Yollande.
Des recommandations parmi lesquelles la lumière sur la disparition du journaliste Noubadoum Sotina à Douala au Cameroun, il y a de cela six ans.
D’abord, les participants ont recommandé au gouvernement que les journalistes doivent être protégés et garantis sur le plan sécuritaire dans l’exercice de leur métier. Et faire aboutir les dossiers judiciaires des journalistes victimes de crimes et de torture.
Ensuite, pour l’UNESCO, les journalistes lui ont demandé d’accompagner les autorités tchadiennes à prendre des mesures précises pour combattre la culture de l’impunité.
Enfin, les participants ont exhorté l’UJT à sensibiliser et mobiliser davantage les professionnels des médias sur la gravité de la question de l’impunité et des crimes commis contre les journalistes et la nécessité de se mettre ensemble pour exiger plus de la sécurité.
Cependant, le président de l’UJT, Abbas Mahmoud Tahir, a rappelé que le 2 novembre 2020, le monde célèbre chaque année cette journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
Pour le représentant du ministre de la Communication Doubaye Kléomouin, le gouvernement reconnaît l’acuité et l’importance de la problématique examinée au cours de cet atelier dont le thème est une préoccupation partagée de l’ensemble de la communauté internationale. Ainsi, il a rassuré que la sécurité des journalistes dans ce contexte mérite une attention toute particulière et que toutes les revendications à l’issue de cet atelier seront soumises à l’examen des autorités, déclare Doubaye Kléomouin.
Cette journée a été célébrée pour la première fois au Tchad.

Ahmad Youssouf et Dina Haroun
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