À peine les cours ont commencé, le syndicat des enseignants du supérieur a lancé une grève de trois jours sur l’ensemble du territoire national . Selon le syndicat, le gouvernement de la cinquième République minimise les efforts fournis par les enseignants et chercheurs du supérieur et refuse de satisfaire aux exigences minimales du SYNECS.
Les points de leurs revendications sont entre autres leurs statuts autonomes des enseignants du supérieur, l’arrêté d’application du décret sur le minima horaire, les arrêtés rectificatifs sur les enseignants renversées, les primes des lauréats du CAMES et du CSUE, le retard dans le versement des primes et indemnités savement orchestré ce dernier temps.
Le gouvernement tchadien qui chante l’amélioration du système éducatif de l’enseignement du supérieur n’a pris en aucun cas une décision ou aucune mesure pour entrer en contact avec le syndicat pour des négociations. Cette manière de faire montre à suffisance que l’année académique qui vient de commencer fera face à ces difficultés du passé qui ont fait rechuter l’enseignement supérieur. Sinon le gouvernement est appelé à tout mettre en œuvre pour permettre une bonne année académique car ne dit-on pas que l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ?
Djekoredom Armel