Depuis la publication de la décision signé du Chargé de communication de la direction de campagne du candidat maréchal, liste où se retrouvent, pour la plupart, des noms des journalistes, des spéculations vont bon train, spéculations parfois stériles.
Car, pour ma part, je ne vois pas de problème. Les journalistes sont libres de choisir, ils sont libres d’appartenir à un parti politique ou de militer pour une cause quelconque.
C’est suivant cette logique que, nous de la presse privée, entretenons parfois une complicité idéologique avec des partis de l’opposition. Alors pourquoi empêcher des journalistes, qui le veulent, d’appartenir au MPS?
Je suis plutôt heureux que des journalistes, pour la plupart de la presse publique, puissent s’afficher fièrement, comme étant de cette formation politique. Cela vient clore le débat et surtout lève l’equivoque sur certaines (im)postures éthiques et déontologiques. Si un certain Martin Inoua Doulguet se dit de l’opposition, pourquoi empêcher Mariam Achene d’afficher sa couleur politique ? D’ailleurs, je lui souhaite bonne chance, s’il est vrai qu’elle cherche à être députée.
Cessons avec ma dictature de la pensée sur Facebook, tout comme il faut aussi combattre cette hypocrisie de prétendre être neutre alors qu’on sait tous que c’est impossible. Pourquoi s’étonner quand on sait que l’ONAMA est au service du pouvoir MPS? Il n’est pas un fait nouveau. La plupart de nos confrères des médias publics sont du MPS (même s’ils ne sont pas encartés). Ceux qui ne le sont pas, ont le courage de se prononcer sur des sujets brûlants via les médias sociaux. Hormis ces derniers, tous sont du MPS. Et c’est leur choix. Nous devons respecter cela.
Martin INOUA DOULGUET,
Directeur de SALAM Info
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